à la ferme équestre du Grand Etang

à la ferme équestre du Grand Etang

dimanche 21 juin 2020

les Clan jetties de Penang

 L'histoire du Penang s'est construite autour
 des vagues  successives d'immigrations.

  Les clans jetties  ou les communautés des jetées témoignent encore aujourd'hui de la pluralité culturelle de l' île. À partir du XIXe siècle, Penang est devenu  un port important pour le commerce maritime. Quotidiennement, des sampas, petits bateaux à fond plat, débarquaient des marchandises. Les premiers immigrés chinois  s’improvisèrent alors dockers Les quais furent peu à peu aménagés et plusieurs jetées construites dans ce qui n’était alors que des estrans de mangroves pour amarrer les sampans et décharger les cargaisons.

      Ce lieu servait aussi pour le travail du bois. On y a construit des cabanes en bois servant d’abri aux ouvriers en utilisant des planches et les reliquats de bois.,traînant ici et là. Et petit à petit, ces abris se sont transformés en maisons d’habitation, puis en villages flottant le long des simples ponton de bois. 



      7 clans ou familles se sont accaparées chacune une jetée qui porte leur nom: Lim, Chew, Tan et Yeoh pour les anciens, puis   les familles Koay, Lee et "Mixed Surname."

                                 

                                 Chew Jetty

On a visité la jetée du clan Chew et fait un retour dans le passé.






street art ici aussi
Le street art est présent ici aussi : scène de vie quotidienne.



    

C’est un endroit qui contraste avec le reste de la ville : des maisons traditionnelles

 chinoises sur  pilotis , des temples dissimulés un peu partout, des bateaux 

 de pêche, des petits commerces ... 

C’était vraiment une immersion dans le passé.

 On voit d'ailleurs l’œuvre du temps sur les vieux pieux en bois renforcés par

 des bidons en ciment. 

Un lieu calme et pourtant grouillant de vie, des activités quotidiennes de la vie ..

En suivant notre guide dans les ruelles de bois, on a vu des temples à l'intérieur des

 maisons, une vieille dame coiffeuse.. La vie des habitants.

       J'y ai goûté un succulent petit gâteau fourré au durian,

 acheté quelques marque-pages et autres souvenirs .

       Les jetées: un incontournable de Penang!

lundi 15 juin 2020

Le Street Art à George Town

Un trompe-l'oeil particulièrement réussi!

         

      George Town est la capitale de Penang, état de Malaisie situé sur la côte N/O . Penang est constitué de 2 parties reliées par 2 ponts: l'un de 13,50 km et l'autre de 24 Km
- une partie continentale
- un île, dont Georges Town est la capitale, elle même entourée d'ilots

      Cette ville est réputée pour la qualité et la quantité d'oeuvres  d'art qu'on peut y trouver en déambulant dans ses rues. 


Deux concepts ont attirés particulièrement mon attention:
- Mirrors George Town de Ernest Zacharevic 
- et  les structures d'acier pour le projet Making George Town 

                                      MIRRORS GEORGE TOWN

     Le but de ce projet de la ville, était de réaliser des portraits des habitants et de montrer le multi-culturalisme de la ville. Ernest Zacharevic, s'est donc inspiré  des scènes de vie quotidienne et a pris les habitants comme modèle.Dans ses oeuvres,  il fait interagir les personnages de peinture avec l'environnement naturel ( fenêtre  par exemple) ou avec des objets extérieurs bien réels : vélo moto, chaise…Ces oeuvres, sur des murs décrépis, sont au niveau de la rue. On peut donc y intégrer pour les photos uniques.
 Les plus célèbres sont :
- Children on bicycle
- Boy on motorbike
- Boy on chair






La moto est réelle, et le reste est peint sur une façade.

Ici, les 2 hommes sont peints sur le mur. On est incité à prendre place dans l'oeuvre.

pareil pour ici. Il n'y a que moi de vrai.
Une peinture sur le mur et une place pour le visiteur!




MAKING GEORGE TOWN

       Les structures en acier ,appelées "Voice from the people" racontent l'histoire des rues et du patrimoine local: métier, événement notoire, personnages... qui ont marqué l'endroit.  Bref l'histoire de la rue de façon amusante.











Et puis plein de belles découvertes:







Une ville d'art qui se raconte par ses oeuvres!

dimanche 14 juin 2020

Abeilles trigones de Malaisie

         Durant mon voyage en Malaisie, je voulais découvrir les abeilles Trigones, ces abeilles sans dard. Notre guide, Pierre, aurait pu nous emmener dans une ferme d'abeilles, comme celle de Cameron Highlands où on peut découvrir comment le miel est fabriqué, en suivant un parcours parsemé de statues géantes et de ruches colorées!


          Mais sachant qu'on s'y connaissait en apiculture , il a préféré nous emmener chez un apiculteur local, qui habite une maison traditionnelle, sur pilotis. 
On a vu quelques ruches dans sa cour, puis on est parti dans son exploitation.



     Le guide et le chauffeur ont été aussi intéressés que nous. Il faut dire que cette découverte a été passionnante car ces abeilles sont très différentes de ce qu'on connait: pas de cadre, de gaufres verticales... rien de ce que l'on connait. Les échanges ont été très riches.


De la famille des meliponini, ces abeilles ont la particularité d'être plus petites que les abeilles
 dites européennes, et sans dard: 
elles ne piquent pas!  Mais elles pincent! Sans laisser de trace! Pierre les a toutes attirées. Il faut dire qu'il a une peur bleue des abeilles. 
Il a fait l'expérience d'abeilles contrariées mais peu agressives.



On a été vite entouré d'abeilles, le nez au dessus de la ruche ouverte !!

Quelle expérience inédite pour des occidentaux!



   Ces abeilles ont aussi  la particularité de mettre le miel, la propolis et le pollen dans des jarres  (sphères de 3 cm de diamètre environ) qu’elles construisent elles-mêmes. On trouve donc des ruches avec des cônes remplis de pollen et pas de miel. Le travail est bien réparti!

 Leur nid est assez confus par rapport aux autres abeilles et elles ne construisent des alvéoles que pour la ponte.









Pour la récolte, l'apiculteur utilise un seringue, s'il veut peu de miel.



ou un appareil qui aspire le miel dans chaque cône:






Elles sont peu travailleuses et ne produisent que 

 0,500 kg à 1 kg de miel par an et par essaim.





  Les alvéoles  du
couvain, sont construites en vrac. Assez étonnant! 

Même si elles sont apprivoisées par l'homme, on a l'impression que les abeilles vivent comme dans la nature, l'homme ayant offert le toit. 



Et le miel?

     Pas très sucré, goût plutôt acide, voire  amer.  Chaque ruche produit un miel  particulier. On a goûté du miel de ruches proches, et chaque miel avait un goût différent. Mais, ce miel est  très réputé pour ses vertus thérapeutiques. En effet, il contient un taux de vitamine C très élevé, et serait efficace dans la lutte contre les maladies liées aux anticorps telles que l'eczéma, le lupus, la sclérose en plaques...

  Comme il renforce les défenses immunitaires, j'en ai pris tous les jours au cours de cette crise sanitaire sans précédent. On ne sait jamais!